Froggy’s delight
19 octobre 2009

Le Cirque Plume - L’Atelier du peintre

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Froggy's delight | Le Cirque Plume - L'Atelier du peintre (presse_adp) {JPEG}Spectacle écrit, scénographié et mis en scène par Bernard Kudlak, direction musicale de Robert Miny, avec Nicolas Boulet, Kristina Dniprenko, Hugues Fellot, Pierre Kudlak (ou Patrick Barbenoire), Alain Mallet, Robert Miny (ou Benoit Schick), Antoine Nicaud, Chelsea O’Brian, Mark Pieklo, Brigitte Sepaser (ou Emmanuelle Saby), Laura Smith, Laurent Tellier-Dell’ova, et Tibo Tout Court.

En 2005, "Plic Ploc", le précédent spectacle du célébrissime cirque franc-comtois, le Cirque Plume, était une merveille de légèreté, de poésie et de musicalité, qui opérait dans la magie pure et dans la minutie méticuleuse jusqu’à l’infime détail par une fusion pluridisciplinaire symbiotique totalement aboutie qui en faisait un spectacle d’art total.

Le Cirque Plume revient avec sa nouvelle création "L’atelier du peintre" que son concepteur, le grand manitou Bernard Kudlak, présente comme "un voyage dans l’imaginaire de l’artiste".

Même s’il commence avec une reproduction de "Les Ménines" de Vélasquez, symbole du peintre dans le tableau et du jeu du miroir, et s’il évoque quelques grands peintres et les techniques du dripping et du pinceau vivant de Yves Klein, le spectacle s’adresse principalement au jeune public par son côté ludique et directement accessible.

Pour rester dans le vocabulaire pictural, le spectacle brossé à grands coups de pinceaux et à grands aplats de couleurs, balisé par deux clowns qui jouent les Monsieur Loyal, Tibo Tout Court, petit clown jongleur, et Pedro, clown chanteur, se présente comme une suite de courtes saynètes qui fait la place belle aux barbouillages ludiques et au théâtre d’ombres comme intermèdes aux numéros circassiens.

On retrouve toutefois dans certains de ceux-ci la scénographie évanescente dont le Cirque Plume a le secret qui transcende la prestation physique, tel le numéro de tissu aérien de Chelsea O’Brian qui succède au numéro de sangles aériennes tout en puissance d’Antoine Nicaud ou la poésie avec le trampoline duquel Laura Smith fera naître des pétales de fleurs rouges.

MM